« Les 18-35 ans sont particulièrement touchés par les conséquences psychiques du confinement. »
Une étude pilotée par l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université de Zurich qui a bénéficié du concours des chercheurs d’une douzaine de pays constate une altération de la santé mentale de ceux qui ont enduré le confinement, Elle souligne que 16 % des participants rapportent des idées suicidaires. Le Dr David Nabarro, l’un des six envoyés spéciaux de l’Organisation Mondiale de la Santé pour le COVID-19 (ancien Conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’ONU pour le Programme de développement durable) a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du coronavirus. Le Dr Nabarro n’est pas le seul scientifique à s’opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et de praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et moyen termes ». Conversation avec Rémy François, médecin psychiatre.
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