« Si la campagne de vaccination ne s’accélère pas, un retour rapide à la «vie normale » paraît compromis. »
« Ça va taper très dur jusqu’à mi-avril » avertissait Emmanuel Macron mercredi dernier lors d’une visioconférence avec des élus d’Ile-de-France. C’est que ces derniers jours l’optimisme du Chef de l’État s’est considérablement émoussé : l’évolution de l’épidémie inquiète. Si la Corse fait partie des régions où cette évolution semble encore contenue. Bianca Fazi, médecin aux urgences à l’hôpital d’Ajaccio et conseillère exécutive en charge des questions sanitaires et sociales à la Collectivité de Corse, n’en appelle pas moins à une « vigilance extrême ». Nous lui avons posé trois questions simples, auxquelles elle a répondu simplement, fidèle à ce franc parler que nous lui connaissons. Bianca Fazi ne mâche pas ses mots. Et c’est tant mieux, dans cette période d’incertitude – sanitaire, économique, sociale – que nous traversons.
Photos Rita Scaglia
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