« Pour moi, la santé, l’école, les transports, c’est primordial. »
Le maire de Rogliano, de droite sur le spectre politique (chiraquien puis sarkoziste) mais, dans la pratique, exclusivement engagé au service de ses administrés, 71 ans le 24 avril, agriculteur (« Heureusement ! c’est mon ballon d’oxygène »), réélu en juin dernier, prône un développement harmonieux de sa commune et se donne les moyens de ses ambitions. « De nos jours, dit-il, il faut la foi pour être maire. Je fais le gendarme, l’urbaniste… Nous ne sommes pas aidés par les services de l’État. » Cependant Patrice Quilici tient à rendre hommage à Gilles Simeoni, « qui ne regarde pas l’étiquette, tous les dossiers passent et ça n’a pas toujours été le cas… », comme au préfet Ravier, « le premier à se rendre dans ma commune ». Rogliano c’est 570 habitants l’hiver, 6 à 7000 l’été. Et les infrastructures pour supporter cette distorsion. Comme l’eau : « Nous avons une DSP avec l’Office hydraulique jusqu’en 2026 (avec une réserve de 48000 m3) » ; et l’électricité : « Nous avons procédé à la rénovation de l’éclairage public à base de LED ». L’homme, qui « respecte tout le monde mais entend se faire respecter », se désole de constater que des maires, de nos jours, puissent subir des menaces.
Photos Rita Scaglia
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