Offerts par la population en remerciement de grâces diverses (sauvetages, guérisons, miracles présumés), décrochés de Notre Dame, puis abandonnés, les ex-voto de Lavasina sont de nouveau visibles (sur rdv) en les murs du monastère. Ils racontent un pan de notre histoire, le rapport à la foi des Corses. Notre Dame de Lavasina (A vasina), eau vive comme le cours d’eau qui coule vers la plage), appelée aussi Notre Dame de la Divine Grâce (Mater Divina Grazia), sanctuaire marial de la Corse, le « Lourdes corse » pour Jean XXIII (propos qu’il tenu en 1953) était connu au-delà de l’île, surtout en Italie durant le XIXe siècle. Le père Magdeleine, actuellement en charge de ce sanctuaire unique, s’emploie à faire classer Notre-Dame-des-Grâces de Lavasina comme Basilique (mineure). Elle serait alors la première de Corse. C’est à la famille Danese que nous devons le Sanctuaire De Notre-Dame-de-Lavasina. Au XVII siècle, Giacomo Danese, marin originaire de Porto de Brando, fait, entre la Corse et l’Italie, le commerce du blé, du vin et de minerai de fer de l’île d’Elbe. La tradition rapporte qu’il possède sur le rivage un petit oratoire dédié à Marie qui sert d’abri aux marins en cas de tempête. C’est là que vont se dérouler, vers 1670, des faits miraculeux. En 1671, il fait restaurer l’oratoire pour y accrocher la toile miraculeuse : le tableau miraculeux actuellement accroché au-dessus du maitre-autel de Lavasina, objet du pèlerinage actuel qui attire plus de 3 000 personnes les 7 et 8 septembre, date anniversaire du miracle. Reproductions : Stephen Guiraud
Portfolio reproductions Stephen Guiraud
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