Faut-il renoncer à la politique pour faire de la politique ?

Église, Assemblée, Sénat, magistrats, tout ce qui concourt à diviser et concurrencer le pouvoir est bienvenu. A Sparte, il y avait deux rois. Les Romains, ces génies politiques, quand ils abattirent leur monarchie, créèrent deux consuls. « Il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » expliquait Montesquieu. Saint Just, en connaisseur, écrivait: « Le peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement ». Le sien faisait valser les têtes.

Par Laurent Dominati – illustrations Robert Delaunay