Elles font partie de mon paysage intérieur, elles ont des jambes d’allumettes, elles s’envolent souvent. Elles ont, contre toute logique, un lien avec le vent et la mer. Elles vont dans l’autre sens, celui du retour. J’imagine sur elles une vague qui irait sens inverse. Elle partirait du rivage et irait au loin.
Les petites dames et les jeunes filles se partagent les deux extrémités du temps. Ensemble elles s’en vont, s’éloignent, disparaissent. Ce sont évidemment les seules femmes que nous n’avons pas connues, que nous ne connaîtrons jamais.
Par François Léotard – Illustration : Promenade à la plage, Joaquin Sorrola y Batisda.
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