Céramiste de la vie quotidienne
Il y a des chemins que la vie nous fait emprunter un peu par hasard et qui au fil du temps forgent une passion. Diane Corticchiato, est tombée dans la terre il y a trente-cinq ans. Elle a choisi le métier de céramiste sans le connaitre vraiment, elle savait juste qu’elle aimerait travailler seule dans un atelier au milieu de la nature. Alors, quand une amie lui a parlé de céramique, elle a foncé. « Je ne voulais pas travailler dans un bureau. À l’époque en Corse il y avait une vraie volonté de favoriser l’artisanat et la production locale. J’ai eu la chance d’apprendre mon métier au Centre de Promotion Sociale (CPS) qui avait pour objectif de former des artisans qui puissent s’installer pour redynamiser la Corse. » Diane passera plusieurs mois chez le potier André Truchon, à Patrimonio, puis avec l’artiste Élie Christiani. « Une chose est d’apprendre en cours mais dans ces métiers il faut apprendre à se débrouiller dans un atelier, s’organiser, intégrer tous les petits gestes qui font l’art. Cela s’apprend avec des artisans installés, le reste c’est la pratique qui nous l’enseigne. »
Par Rita Scaglia
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