Si la Méditerranée règle ses problèmes internes, alors elle irriguera le monde de solutions. En commençant par le premier échelon : la survie de la Méditerranée elle-même. Il y a les nuages et le changement climatique, l’Amazonie et la fonte des glaciers. Il y a le basculement du monde vers le Pacifique. Entre la Chine et les États-Unis, une mer de plastiques et de retentissements. L’Europe, la Méditerranée, ce serait du passé. Glorieux passé, défraîchi, un peu rance, amer. Et pourtant ! L’Europe reste le premier marché du monde, 30 % du commerce mondial passe en Méditerranée.
Par Laurent Dominati – illustrations Nicolas de Staël