JEAN-MARIE ROUART nous emmène sur l’île d’Elbe en mai 1814, au moment où le grand proscrit y débarque. Rien de surprenant à ce que ce dernier roman, La Maîtresse italienne, s’ouvre sous les doubles auspices de la beauté et de la destinée : c’est une obsession chez cet écrivain. Beauté du décor méditerranéen, destinée d’un homme. Neil Campbell est le colonel anglais qui accompagna Napoléon dans son premier exil. Que sa destinée lui réserve de rencontrer Napoléon et de côtoyer son génie et son expérience, c’était déjà beaucoup. Mais il était écrit qu’en plus Campbell allait rencontrer une femme : c’était trop.
Par Isabelle Dominati Miller - Illustrations Charles de Steuben et Casimir Carbonnier