ou les bonheurs de la bibliophilie
Les bibliophiles, compagnie à laquelle j’appartiens, bénéficient parfois d’heureuses surprises. Un jour, un « libraire d’anciens » annonçait sur son catalogue un manuscrit dactylographié de 168 pages, intitulé « Ceux que j’ai connus, par Charles Pomaret ». Je connaissais vaguement le rôle politique de Charles Pomaret. Il avait été le dernier ministre de l’Intérieur de la IIIème République, et j’avais lu de lui un important ouvrage d’histoire, Monsieur Thiers et son siècle (Gallimard, 1947), que j’avais étudié, sans me poser de question sur l’auteur. C’était tout ce que je savais.
Par JEAN-CLAUDE CASANOVA, Directeur de Commentaire
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